Le Togo a été admis samedi au sein du Commonwealth, à l’issue du sommet de Kigali.
Cette adhésion suscite bien des questions.
Que vient faire le Togo au sein d’une organisation qui regroupe des anciennes colonies ou protectorats britanniques.
Le Togo, pays francophone, a été sous domination allemande, puis française.
Quel rapport donc avec le monde anglophone ?
Sur les 54 pays membres du Commonwealth, seuls le Cameroun, le Rwanda et le Mozambique font exception.
Mais le Commonwealth évolue et a décidé d’ouvrir ses portes à de nouveaux membres.
Le Commonwealth est un gigantesque marché de plus de 2,4 milliards de consommateurs.
Pour tout nouveau membre, le principal avantage est à voir du côté économique, même si adhérer au Commonwealth ne donne droit à aucun avantage commercial direct.
Le Togo peut espérer de potentielles retombées économiques et nouer des accords bilatéraux avec d’autres membres de la communauté.
Pour les nouveaux venus, c’est aussi une façon de diversifier les partenariats.
Pour assurer son développement, le Togo veut saisir toute les opportunités.
Adhérer à l’organisation intergouvernementale en est une.
De plus en plus de pays veulent rejoindre le Commonwealth. Ils voient cette adhésion comme un avantage diplomatique et économique’, a déclaré Boris Johnson, le Premier ministre britannique.
L’adhésion au Commonwealth est aussi une marque de respectabilité.
‘Je remercie les États membres du Commonwealth pour l’acceptation de notre candidature en ce jour. L’adhésion du Togo à cette grande famille est une évolution que nous avons souhaitée dans une perspective de renforcement de la coopération entre États et du brassage des peuples’, a tweeté le président Faure Gnassingbé quelques heures après l’admission de son pays.