Le partenariat entre l’Union européenne et le continent africain doit profondément évoluer pour passer d’une relation donateur-bénéficiaire à un véritable collaboration ‘continent à continent’.
Cela est essentiel pour relever des défis comme celui du rôle de l’Europe dans l’évolution de la constellation géopolitique, gérer les questions migratoires, la main-d’œuvre en Afrique et en Europe, atténuer les changements climatiques, développer les économies et l’innovation.
L’UE et les pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) négocient depuis près de deux ans un nouvel accord de partenariat qui prendra le relais de celui de Cotonou.
Son contenu est l’objet de discussions complexes. Mais les choses avancent. L’une des originalités consiste en l’existence d’un accord global aux Etats ACP et d’arrangements régionaux.
En effet, les besoins de l’Afrique ne sont pas les mêmes que ceux des Etats des Caraïbes ou du Pacifique.
La nouvelle Commissaire européenne chargée du Développement, Jutta Urpilainen (Finlande) a décidé d’organiser ce vendredi à Helsinki, en partenariat avec le gouvernement finlandais, le High level group on trade Policy Innovation, la GIZ et l’African European centre for investment and trade, une réunion pour évoquer ces questions et, plus précisément les futures relations avec le continent africain.
Robert Dussey, le ministre togolais des Affaires étrangères, et négociateur en chef pour le compte des ACP, a été invité à y participer. Une rencontre utile avant la reprises des discussions le 12 février prochain à Bruxelles.
Si la relation UE-Afrique est à l’ordre du jour en Finlande, les pays des Caraïbes et du Pacifique auront également droit à des échanges spécifiques.
Personne n’est laissé de côté, précis-t-on à la Commission européenne.
L’accord ACP-UE doit être conclu cette année.
Lors de son séjour à Helsinki, M. Dussey a rencontré son homologue finlandais Pekka Haavisto