Le chef de la diplomatie turque, Mevlüt Çavuşoğlu, a effectué lundi une visite de quelques heures à Lomé; c’est une première.
Il a été accueilli par son homologue Robert Dussey avec lequel il a eu un long entretien avant d’être reçu par le président Faure Gnassingbé.
M. Çavuşoğlu a rappelé que son pays avait fait des relations avec l’Afrique une priorité.
Il y avait 12 ambassades turques en Afrique en 2012; il y en a 42 à ce jour et bientôt 43 avec l’ouverture d’une représentation à Lomé dans les mois qui viennent.
Le ministre n’a pas omis de mentionner que la Turquie était un partenaire stratégique de l’Union africaine.
Cette visite a été l’occasion de signer les documents relatifs à la création d’une commission mixte entre les deux pays.
‘Ces accords ne sont pas suffisants, il faut faire davantage’, a déclaré l’officiel.
Ankara souhaite développer la coopération dans les domaines de l’enseignement, de la culture, des technologies et de la formation des diplomates.
S’agissant de l’économie, Mevlüt Çavuşoğlu a indiqué que les sociétés privées et publiques seraient encouragées à investir au Togo dans le cadre du plan national de développement.
Ankara est de plus en plus actif en Afrique. En Libye, en Algérie, en Afrique de l’Ouest, notamment.
La Turquie tente d’imposer son tempo commercial, entre les Européens et une Chine omniprésente.
Le ministre des Affaires étrangères turc poursuit sa tournée au Niger et en Guinée Equatoriale.