Moderniser la relation ACP-UE

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Les pays Afrique, Caraïbes, Pacifique (ACP) et ceux de l’Union européenne (UE) ont lancé le processus qui doit aboutir en 2020 à l’accord post-Cotonou.

Le premier round des négociations techniques aura lieu jeudi.

Robert Dussey, le ministre togolais des Affaires étrangères, et négociateur en chef pour le compte des ACP a présenté mardi à Bruxelles la feuille de route des discussions qui doivent s’achever au plus tard dans deux ans.

Il avait à ses côtés Patrick Gomes, le secrétaire général des ACP, et Hubert Kokou Nayo M’Beou, l’ambassadeur du Togo auprès de l’UE.

‘L’expiration de l’accord de Cotonou offre aux deux parties une occasion exceptionnelle de moderniser leurs relations’, a souligné M. Dussey.

Le Groupe ACP ambitionne de peser plus lourd dans sa coopération avec l’UE et souhaite parvenir à un accord qui prenne en compte les spécificités régionales.

Les pays ACP ont des intérêts communs, mais aussi des particularités régionales que devra prendre en compte l’Union européenne.

La réunion de jeudi permettra de procéder à une comparaison des directives de négociation de l’Union européenne et des ACP afin d’identifier que la structure et les priorités stratégiques du futur accord soient alignées.

La finalité des pourparlers est de parvenir à un nouvel accord consistant en un socle commun et trois partenariats régionaux. 

Le socle commun, applicable à tous les membres du partenariat, énumérera des objectifs, des priorités et des principes généraux et permettra de renforcer la coopération au niveau international. 

Les partenariats régionaux constitueront le centre de gravité et fixeront des priorités régionales spécifiques pour les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, conformément aux dynamiques régionales renforcées et à l’importance accrue des organisations régionales.