L’Afrique adepte du libre échange

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L’UA estime que l’élimination progressive des droits de douane entre membres de la Zlec permettra d’augmenter de 60% d’ici à 2022 le niveau de commerce intra-africain.

Actuellement, seulement 16% du commerce des pays africains s’effectue avec d’autres pays du continent.
Pour entrer en vigueur – pas avant un délai de 180 jours -, l’accord doit encore être ratifié à l’échelle nationale par les pays signataires.

Photo de famille

L’Assemblée nationale togolaise devrait recevoir le texte pour adoption très rapidement.
Cette Zlec s’inscrit dans le cadre d’un processus devant mener d’ici 2028 à la création d’un marché commun, et d’une union économique et monétaire en Afrique.

Avec des secteurs des services et de l’industrie sous-dimensionnés, les pays africains ont pendant des décennies indexé leurs performances économiques sur le prix des matières premières exportées, comme le pétrole, le cacao ou l’or.

Ces dernières années, des pays comme l’Éthiopie ou le Ghana ont tenté de s’extirper de ce cycle néfaste en bâtissant des usines et de nouvelles infrastructures pour les industries locales, ce qui a enclenché une hausse rapide de leur croissance économique.

L’Afrique du Sud, un ardent défenseur de l’accord, considère que les économies africaines sont trop petites pour pouvoir seules se diversifier et s’industrialiser.

La Zlec est un des projets clés mis en exergue par l’UA dans son Agenda 2063, un programme de développement à long terme qui prévoit de faciliter les flux de marchandises et de personnes sur le continent.

Lors de son dernier sommet, en janvier à Addis Abeba, l’UA avait ainsi annoncé la création d’un marché unique et libéralisé pour le transport aérien, incluant 23 pays du continent dont la mise en œuvre a été confiée au président togolais Faure Gnassingbé.