Le 1er Sommet Conjoint des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) sur la Paix, la Stabilité, la Sécurité, et la Lutte contre le Terrorisme et l’Extrémisme Violent s’est ouvert lundi à Lomé. Les travaux sont co-présidés par le président togolais Faure Gnassingbé et son homologue gabonais, Ali Bongo.
L’Afrique de l’Ouest partage les mêmes problématiques sécuritaires que l’Afrique centrale. La proximité géographique, socio-culturelle et économique entre deux régions crée des liens, des interdépendances et des influences aux niveaux des Etats et des populations.
Les menaces sécuritaires auxquelles elles sont exposées ont pour nom : la piraterie, le trafic de pétrole, la pêche illégale, non déclarée et non réglementée et le déversement de déchets toxiques dans la mer, etc.
Dans son discours à l’ouverture des travaux, le président togolais a indiqué que les deux régions subissent également d’autres activités illicites transfrontalières, notamment le trafic des armes, le trafic d’êtres humains, le trafic de drogue, le blanchiment d’argent. Une situation qui justifie l’organisation du présent sommet à Lomé.
Le sommet, une première dans l’histoire de l’intégration africaine, est pour le président en exercice de la CEDEAO, une nouvelle page de la coopération entre l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.
Les travaux permettront d’évaluer les menaces sécuritaires auxquelles les deux régions font face et d’y répondre collectivement par la définition et la mise en œuvre une approche commune et holistique des questions de paix, de sécurité et de stabilité.
De son côté, Ali Bongo-Ondiba, Président gabonais et Président en exercice de la CEEAC a souhaité la mise en place d’un mécanisme mixte entre les deux regroupements sous régionales pour s’atteler à la résolution des questions de menaces sécuritaires.