Le Ministère des Affaires Etrangères a été créé en 1962, au lendemain de l’indépendance du Togo. Il est situé au 187 Avenue Georges Pompidou, en face du carrefour au Monument des morts et au côté sud du ministère du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé. Aucune préparation n’a précédé sa création. Il a donc été nécessaire, pour son démarrage, de faire appel à des cadres moyens nullement préparés à cette tâche. Le recrutement s’est effectué au sein de quelques institutions ou secrétariats de l’administration coloniale, après une formation accélérée. Les premiers cadres supérieurs ont commencé à prendre service à partir de 1963.
Le Ministère des Affaires Etrangères a été créé en 1962, au lendemain de l’indépendance du Togo. Il est situé au 187 Avenue Georges Pompidou, en face du carrefour au Monument des morts et au côté sud du ministère du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé. Aucune préparation n’a précédé sa création. Il a donc été nécessaire, pour son démarrage, de faire appel à des cadres moyens nullement préparés à cette tâche. Le recrutement s’est effectué au sein de quelques institutions ou secrétariats de l’administration coloniale, après une formation accélérée. Les premiers cadres supérieurs ont commencé à prendre service à partir de 1963.
Il faut souligner que, pendant les 74 ans de domination coloniale, notamment 30 ans de colonisation allemande ( 1884-1914) et 44 ans de celle française (1914-1958), la politique étrangère du Togo n’existait pas, car elle relevait, selon les situations internationales, du domaine exclusivement réservé des puissances colonisatrices.
Même sous le statut de la république autonome signé le 18 septembre1956 par le premier ministre et ministre de l’intérieur, Nicolas Grunitzky, la politique étrangère du Togo relevait toujours de la république française. Il a fallu deux ans après la proclamation officielle, le 27 avril 1960, de l’indépendance du Togo pour que le ministère des affaires étrangères soit créé le 31 décembre 1962 avec un portefeuille bien défini.
Désormais, le Togo en tant que sujet du droit international, inscrit sur l’échiquier de la scène diplomatique mondiale, mettra en place les structures nécessaires au fonctionnement de sa politique étrangère. Depuis sa création, le ministère des affaires étrangères a connu plusieurs dénominations qui tiennent compte des circonstances sous-régionale, régionale et internationale. A ce sujet, la dénomination du ministère des affaires étrangères a toujours oscillé en ajout ou en retrait de « intégration régionale », « coopération » et « intégration africaine ».
En effet, au lendemain de l’indépendance, la politique extérieure du Togo était moins visible. C’est partir de 1962 que le département en charge des affaires étrangères portera le nom du ministère des affaires étrangères. Dès 1967, la politique étrangère fut marquée par un élan de coopération à travers une ouverture sur le reste du monde. A cette fin, le département devient, le ministère des affaires étrangères et de la coopération. Le volet coopération a été, pour des raisons de la rupture de la coopération, érigé en département pour lui permettre de mobiliser les ressources pour le développement économique du pays. Pour tenir compte de la problématique de l’intégration africaine, l’administration chargée de la politique étrangère est devenue ministère des affaires étrangères et de l’intégration africaine. Toujours pour se conformer à la nouvelle tendance de l’intégration régionale qui tente de promouvoir les grands ensembles économiques tels que la CEDEAO, la CEN-SAD, l’UEMOA, ce département se transforma en ministère des affaires étrangères et de l’intégration régionale.
Il convient de préciser qu’à partir du 30 juin 2015, pour renforcer la coopération de la diplomatie togolaise en vue de la promotion du développement économique et mettre l’accent particulier sur l’intégration au plan africain, le ministère des affaires étrangères et de la coopération s’est vu ajouté le volet intégration africaine. A ce titre, il se dénomme actuellement ministère des affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine.