Entente démocratique

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La réunion des ministres du Conseil de l’Entente s’est achevée vendredi à Lomé.

Les participants ont examiné le rapport d’activités et évoqué le mécanisme Entente de renseignements, dans le cadre de la riposte au terrorisme et à l’extrémisme violent dans la sous-région.

Cette organisation compte 5 pays : Bénin, Burkina Faso, Niger, Côte d’Ivoire et Togo.

Faure Gnassingbé est le président de la Conférence des chefs d’État.

Créé en 1959, elle est la doyenne des institutions sous régionales ouest-africaines.

A l’initiative de Felix Houphouët Boigny (Côte d’Ivoire) et de Gnassingbé Eyadema (Togo) elle ambitionnait de rassembler dans un même espace politique et économique plusieurs Etats de la région.

Inactif pendant de longues années, le Conseil de l’Entente a entrepris de se relancer avec plusieurs projets dans l’électrification, l’assainissement et la formation d’experts en infrastructures routières et ferroviaires.

A l’ouverture des travaux, le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, s’était félicité de la bonne tenue des élections présidentielles dans plusieurs pays membres. Il a cité le Togo, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Il souhaite un scénario similaire prochainement au Niger et au Bénin.

L’organisation sous-régionale a annoncé à l’issue de sa réunion qu’elle allait investir 12 milliards de Fcfa sur 5 ans pour la paix, la sécurité le développement et l’intégration.

Un programme de gestion intégrée des espaces frontaliers et transfrontaliers.