Le Sommet de la Francophonie s’est achevé vendredi à Erevan (Arménie). Le Togo y était représenté par le chef de la diplomatie, Robert Dussey.
Les participants ont choisi la Rwandaise Louise Mushikiwabo, ultra-favorite, pour diriger l’organisation.
En fait, il n’y a jamais eu suspense. C’est donc la ministre des Affaires étrangères du Rwanda qui accède au secrétariat général.
La nomination de Mme Mushikiwabo consacre le retour du continent à la tête de l’Organisation, qui avait toujours été dirigée par des Africains depuis sa création en 1970, et entérine son rôle incontournable de locomotive de la Francophonie.
Avec sa démographie dynamique, l’Afrique représentera 85% des francophones en 2050, sur un total de 700 millions, contre 274 millions aujourd’hui, selon l’OIF.
L’arrivée à la tête de l’OIF de Louise Mushikiwabo a cependant de quoi surprendre.
Certes, elle est Africaine, mais elle appartient à un pays Anglophone. Une situation paradoxale.
Depuis quelques années, la Francophonie est de moins en moins francophone avec l’arrivée de pays membres ou d’observateurs qui ne pratiquent pas le Français.
Mais l’important finalement est d’avoir à la tête de l’OIF une personnalité charismatique, expérimenté, capable de redonner à la Francophonie sa véritable vocation.
Bienvenue donc Avenue Bosquet à Paris, siège de l’organisation.